La photo aérienne, réalisée à partir d'an avion, hélicoptère, ballon captif ou drône permet au pauvres piétons que nous sommes d'entr'apercevoir la vision des oiseaux.
La photographie aérienne a cent-cinquante ans : Nadar est célèbre pour ses photographies prises en ballon dès 1858 ; Arthur Batut en 1888 envoyait en l'air, sans opérateur, des cerfs-volants qui supportaient des appareils à fonctionnement automatique. Elle s'est profondément transformée depuis les pionniers de l'aviation qui tenaient l'appareil par-dessus bord, et réalisaient des merveilles avec des procédés rudimentaires.
Elle comprend deux sections : la photographie de renseignement (ph. de reconnaissance) et la photographie de précision (photogrammétrie).
Le problème est double : il faut toujours adapter l'appareil et les surfaces sensibles à des conditions spéciales ; il faut, en photogrammétrie, utiliser et assembler les vues rationnellement, en rétablissant l'exactitude de l'objet faussée par la perspective : c'est la restitution.